Le coqueret du Pérou

présentation

Le coqueret du Pérou est un arbuste buissonnant.

Il est le cousin du physalis ou amour en cage.

Il fait partie de la famille des Solanacées comme c’est le cas de la pomme de terre, du poivron, de la tomate et de l’aubergine.

Il compte moins de 100 espèces vivaces ou annuelles.

On l’appelle également groseille du Cap ou bien encore Physalis peruviana qui est son nom scientifique.

Sa culture est très facile ainsi que son entretien.

Son besoin en eau est moyen.

Il sera plus gélif que le physalis puisque les températures en dessous de 10° ne lui conviennent pas.

Sa hauteur ira d’une trentaine de centimètres pour les plus petits sujets à 1m50 pour les plus grands.

Dans la plupart de nos régions, le coqueret du Pérou se cultive en annuelle.

Il vous donne de petites baies qui se trouvent dans une espèce de calice.

Ces dernières sont sucrées et acidulées.

Si vous êtes gourmands, je vous propose de tremper les baies dans du chocolat fondu.

Laissez-les refroidir avant de les déguster.

Mais attention, en dehors des baies, le reste de la plante est toxique.

culture

Le semis du coqueret du Pérou doit s’effectuer sous abris (à une température de 18/20° minimum°) du mois de mars à la mi-avril, dans des terrines remplis d’un mélange de terreau et de sable à parts égales.

En principe, la levée doit avoir lieu une dizaine de jours plus tard.

Dés que les plantules sont manipulables, repiquez-les individuellement dans des godets remplis du même mélange.

Patientez jusqu’à ce que les risques de gelées soient complètement écarter pour les planter en pleine terre.

Prévoyez un mètre minimum entre chaque sujet ou chaque plante voisine.

Choisissez-lui un emplacement ensoleillé sur un sol humifère et bien drainé.

Mais cela ne l’empêche pas de pouvoir se développer sur un sol pauvre de nature plutôt sableuse.

Faites-lui apport de compost bien décomposé et prévoyez un tuteur.

Sa culture est possible en pot ou en bac à condition que le contenant soit assez grand.

Un mètre de coté est l’idéal.

Remplissez ce dernier d’un mélange de terre de jardin et de terreau à parts égales.

Et pour finir, ajoutez à ce mélange 4 ou 5 poignées de compost.

Que ce soit une culture en pleine terre ou bien en bac, arrosez-le copieusement à la plantation.

Afin de lui garder suffisamment d’humidité à son pied, paillez-le.

Cela limitera également les apports d’eau et d’autre part les fruits mûrs tomberont dessus ce qui évitera la pourriture de ces derniers.

RÉCOLTE ET CONSERVATION

La récolte du coqueret du Pérou s’effectue du mois d’août au mois d’octobre.

Le calice qui renferme la baie se dessèche et prend une couleur qui tire sur le beige.

Cueillez les baies avec leurs enveloppes (calices) à une fréquence de 15 jours à 3 semaines.

TRÈS IMPORTANT

Il est impératif de cueillir les baies bien mûres, car celles qui ne le sont pas, sont toxiques.

Concernant la conservation des baies, laissez-les dans leurs enveloppes.

Dans une cagette, déposez-les sans qu’elles ne se touchent.

A une température ambiante, vous pourrez de cette manière les conserver plusieurs semaines.

entretien

Afin que vous puissiez obtenir un très beau buisson, maintenez son pied au frais et effectuez de temps en temps un bon binage.

Les tiges doivent être attachées au tuteur au fur et à mesure du développement de la plante.

Si vous habitez une région froide, vous pouvez les cultiver en bac à condition de les rentrer à la saison hivernale dans un local avec une température de 15° minimum.

Mais dans ce cas, les plantes sont plus fragiles.

Il est donc préférable de les cultiver en pleine terre et de les resemer chaque année.

parasites & maladies

Le coqueret du Pérou est très résistant aux parasites et aux maladies.

multiplication

Le coqueret du Pérou se multiplie par semis comme expliqué ci-dessus.

association

Étant donné l’encombrement de la plante et suivant l’emplacement choisi, il est préférable de lui associer des plantes de taille supérieure et à une distance d’un mètre minimum.

A vous de choisir les plantes qui peuvent très bien s’associer avec le coqueret du Pérou.

Et pour terminer, je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube Rustica

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