
GÉNÉRALITÉS
L’eau est un élément indispensable pour la vie de nos végétaux.
Dans les jardins conventionnels cette ressource est beaucoup mise en avant car les équilibres naturels ne sont pas préservés.
Au contraire dans un jardin cultivé au naturel, l’eau est préservée sur place par les différents équilibres mis en place. Le recours à l’eau est donc moindre.

La culture naturelle par définition arrive à gérer ce paramètre elle-même par des habitudes que les jardiniers possèdent en règle générale.
Néanmoins dans certains cas le recours à l’eau sera indispensable.
TOUT D’ABORD AU POTAGER
Les plantes du potager se développeront rapidement et pomperont l’eau qui sera présente dans le sol. Il sera souvent nécessaire d’avoir recours à l’eau sinon leur développement en sera ralenti.
Dans ce cas, privilégiez l’eau de pluie en la recueillant dans des fûts ou tous autres récipients comme par exemple des cuves de plusieurs centaines de litres de préférence en plastique.
* Lors des plantations
L’apport d’eau au pied de vos plantations sera indispensable pour que les racines disposent d’une quantité suffisante afin de faciliter leur développement.
* Au pied des jeunes plants d’arbres et d’arbustes
Suite à leur plantation, il sera préférable d’arroser les années suivant leur mise en terre surtout en cas de sécheresse estivale.
L’eau servant à l’arrosage doit être de l’eau de pluie, pour plusieurs raisons.
* C’est une eau naturellement riche en élément nutritif contrairement à l’eau du robinet.
* Au niveau économique, cela ne vous coûtera que l’investissement d’un récupérateur.

COMMENT MINIMISER LE RECOURS A L’EAU ?
* Le paillage
Un des nombreux avantages du paillage sera de conserver l’humidité au niveau du sol. Il permettra aussi de recréer une couche d’humus qui retiendra l’eau, réserve indispensable au sol.
* Privilégiez les plantes autochtones
Lors de vos plantations, préférez les espèces indigènes. Elles seront plus adaptées au climat local, les précipitations leur suffiront.
* Le travail léger du sol
Il y a un vieux proverbe qui affirme qu’un bon binage vaut deux arrosages. Le fait de gratter le sol avant d’arroser permettra de créer des interstices qui stockeront l’eau et donc limiteront l’évaporation de l’eau en détruisant les voies par où l’humidité s’échappe.
Il faudra impérativement utiliser une grelinette pour travailler le sol de votre jardin afin de ne pas déranger les micro-organismes qui constituent l’écosystème. Le motoculteur et la bêche seront à bannir.
Quand on parle d’un arrosage copieux il s’agit d’une quantité d’eau de 10 à 15 litres maximum. Après ce sera fonction de la plante ou de l’arbuste cultivé.
Après si vous ne savez pas à quel moment de la journée il faut arroser, je vous invite à consulter cet article Arrosage le matin ou le soir ?
Et pour terminer je vous propose cette vidéo Rustica
Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous.
Salut Jean Claude !
Pas de souci en ce moment dans ma région normande pour l’arrosage naturel (eau de pluie) : il tombe des cordes depuis 2 jours 🙂
Après il ne faut pas que ce soit trop. Il n’y a pas de juste milieu.
Tout à fait ! Mais heureusement Mère Nature trouve son équilibre…
Et oui Christine. S’il y avait un prédateur à éradiquer ce serait bien l’homme qui fait bien plus de ravages que certains insectes ou animaux.
100 % d’accord !
Hello Jean-Claude, c’est un article pour conjurer le mauvais sort et demander à Mère Nature d’y aller en douceur ?!
Bonne journée
Puisse la nature t’entendre. Nous sommes obligés de nous adapter à elle et non le contraire. Bon début de semaine Marion !!