
PRÉSENTATION
La ronce sauvage sera une plante très résistante aux hivers très froids pouvant atteindre des températures jusqu’à -25°C.
Elle sera très facile à cultiver et à entretenir.
Son besoin en eau sera faible.
C’est certainement la plante la plus détestée des jardiniers.
Pourquoi ne pas la considérer comme une amie au lieu de lui déclarer la guerre ?
Toutes les plantes sauvages seront utiles à votre jardin potager comme je l’explique dans cette publication « Tout ou presque sur les plantes sauvages« .
Il y aura des avantages pour certaines ronces.
Vous cueillerez de délicieuses mûres sauvages qui vous permettront de faire de bonnes confitures sans oublier de très bonnes tartes et bien d’autres choses.
Vous pourrez la cultiver également en potée à condition de vous procurer une espèce de petite taille et sans épines.
CULTURE
Choisissez-lui un emplacement ensoleillé ou éventuellement à mi-ombre sur un sol léger, humifère, profond et très bien drainé.
Mais cela n’empêchera pas de la planter sur d’autres sols du moment qu’ils seront impérativement bien drainés.
Vous pourrez aussi bien la planter en haie, en lisière de votre jardin potager, au sein de votre jardin d’agrément ou tout simplement dans votre verger si vous en possédez un.
BON A SAVOIR: Les muriers ronces sans épines seront plus productifs, si vous en plantez deux, pas trop loin l’un de l’autre.
Sa plantation devra s’effectuer à la saison automnale ou bien à la saison printanière, en dehors des périodes de gel.
Si vous habitez dans une région aux hivers très froids préférez une plantation dans le courant du mois de septembre pour lui permettre un bon enracinement avant les gelées.
Prévoyez 2 à 3 mètres minimum entre chaque sujet.
Vous devrez prévoir un support afin de palisser les rameaux à l’aide d’un grillage par exemple ou tout autre système qui permettra à vos ronces de grimper en les attachant dès le début et en continuant de le faire à mesure de leur développement.
Arrosez uniquement à la plantation.
Paillez leur pied afin de maintenir le sol propre à la fin de la saison printanière, voire au tout début de la saison estivale.
Apportez-leur un peu de compost bien décomposé en début de chaque saison automnale.
Vous devrez rabattre au ras du sol toutes les branches ayant produit des fruits afin de favoriser la venue de nouvelles pousses à la saison printanière suivante.
Afin d’obtenir des plants plus robustes et une meilleure fructification conservez que 4 ou 5 jeunes rameaux à la saison printanière de l’année suivante.

ENTRETIEN
La ronce sauvage ne vous demandera pas un entretien particulier.
Prévoyez un support afin d’attacher les jeunes pousses au fur et à mesure.
Vous devrez maintenir le sol propre avec des sarclages réguliers.
Buttez.les.
A la fin de la saison printanière, étalez-leur un paillage assez épais afin de leur maintenir un peu de fraicheur.
A chaque saison automnale effectuez un apport de compost bien décomposé en surface comme déjà indiqué ci-dessus.
La taille de la ronce sauvage s’effectuera soit à la saison automnale ou bien pendant la saison hivernale.
Pour cela, vous devrez supprimer les branches ayant donné des fruits.
Coupez-les au ras du sol afin de favoriser le développement de jeunes pousses.
Il sera préférable de conserver 5 voire 6 nouvelles branches.
Le bois mort ainsi que les tiges trop fines devront être supprimés.
PARASITES & MALADIES
Le principal parasite de la ronce sera le ver de la framboise.
Il s’agira d’un coléoptère qui sera très friand tout d’abord des bourgeons et par la suite, la larve de ce ver s’installera dans les mûres.
Effectuez une pulvérisation d’infusion de tanaisie en préventif, dès que vous constaterez l’apparition des bourgeons.
De cette manière, vous éloignerez les coléoptères adultes.
Sachez également que l’ail sera un excellent répulsif.
Je vous conseille d’en cultiver au pied des ronces sauvages.
MULTIPLICATION
La ronce pourra se multiplier par bouturage pendant la saison hivernale sur bois sec.
Prélevez des rameaux d’une longueur d’une vingtaine de centimètres ayant un diamètre de 8 à 10 millimètres environ.
Votre bouture devra être enterrée de moitié.
Normalement vous devriez apercevoir les premières feuilles à la saison printanière.
Ce sera le moment de les planter à leur emplacement définitif.
La division de la souche sera également possible à la saison printanière.
A l’aide de votre bêche plate, éclatez la souche en plusieurs morceaux qui devront chacun posséder des racines et des départs de tiges.
Les différents éclats obtenus devront être plantés immédiatement sur un autre emplacement.
Et pour finir, arrosez-les.
Vous pourrez aussi la multiplier par marcottage qui est une méthode très facile a réaliser car elle aura tendance à se marcotter naturellement.
En effet, si certaines branches traine sur le sol, vous n’aurez plus qu’à récupérer les nouveaux plants en les séparant du pied mère.
Autrement, si ce n’est pas le cas, à la fin de la saison estivale repérez une tige assez longue n’ayant pas fleuri.
Vous devrez ameublir le sol où vous souhaitez la marcotter.
Effectuez une petite incision de 15 à 20 millimètres environ.
Supprimez tout le feuillage sur la partie à enterrer.
Couchez le rameau et enterrez la partie que vous avez incisé.
Éventuellement, posez une pierre sur le segment pour le maintenir couché.
L’extrémité de la branche marcottée devra être relevée et attachée à un tuteur.
A la saison printanière, ce sera le moment de sevrer votre marcotte.
Séparez-la du pied mère et plantez-la dans un grand godet.
Patientez jusqu’à la saison automnale suivante pour la mettre en place définitivement en pleine terre.
ASSOCIATIONS
Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube de Rustica l’hebdo jardin
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Est-ce des groseilles Jean-Claude ?
Éric en règle générale ce sont des mûres sur les ronces sauvages.
Il faut donc laisser les ronces car c’est délicieux les mûres…
Oui c’est ça. Il faut les canaliser un peu en les taillant un peu de temps en temps si elles sont trop envahissantes mais en les palissant tu n’as quasiment pas ce problème.
Elles sont excellentes pour la santé.
Oui très excellente.
Un des trois piliers de la randonnée en Ardenne avec la boue et les côtes. En un an, un sentier non pratiqué, parce que des arbres sont tombés suite à une tempête, est envahi par des ronces infranchissables ! L’homme n’est rien devant la ronce … alors que la chèvre s’en délecte !
Alors là tu as raison Gilles. Merci pour ton commentaire. Bonne fin de semaine !!
Oupss ! J’adorais les ramasser étant petite ????
Souvenirs.. Souvenirs. Moi aussi j’étais dans ce cas.
Oui de bons souvenirs !
Bon week-end Jean Claude ????
Bonne fin de semaine à toi aussi Muriel.
j’adore manger les mûres sauvages, vive les ronces et merci pour ces infos Jean-Claude !
Elles sont excellentes. Merci Juju pour ton passage.
Pour manger des mures, c’est un peu tard, snif
Il faudra attendre l’année prochaine. Tu es à la bourre. Hi.. Hi..
je sais que ça commence à la fin de l’été et plus particulièrement en septembre
Elles ont toutes disparu avec la coupe de la haie 🙁
Tu verras Claudia elles risquent de revenir.
Bonjour à tous je viens pour la première fois. J’ai trois gros pieds de ronces que j’ai taillés l’an passé en me blessant vivement et comme c’est au milieu d’une haie de fusain, c’était ardu. Eh bien , cette année elles ont triplé de volume et envahi la haie. Effectivement, je ne manquerai pas de mûres, le mois prochain. Est-ce que le fait de tailler a donné de la force aux ronces ? je souhaitais m’en débarrasser car elles empiètent sur le champ de l’agriculteur derrière.pour l’instant, il ne dit rien, ce sont les oiseaux qui ont fait des nids qui sont heureux, bien cachés.
Salut Maryse !!
Effectivement en taillant tes pieds de ronces tu leur a donné encore plus de vigueur car elles adorent la raille. Si tu veux t’en débarrasser je te donne la solution. Mais d’abord protège tes plantations voisines soit avec des plaques de cartons ou bien avec une bâche. Il s’agit de pulvériser le feuillage de tes ronces avec du vinaigre blanc pur. Je t’invite à consulter cette publication https://spotjardin.fr/2017/04/07/desherber-au-naturel/ Comme je précise dans l’article il faut effectuer ce traitement quand le soleil est très haut et très chaud. C’est très important car c’est le contact du soleil avec le vinaigre qui fera son effet. Il faudra certainement que tu y reviennes plieurs fois car les ronces sont très coriaces tout comme le liseron. J’arrive à me débarrasser de ce dernier en y revenant entre 4 et 6 fois. C’est un peu long mais très efficace et en plus naturel. Surtout n’ajoute pas de sel comme certains préconisent car le sel est très mauvais pour le sol. Voilà ce que je peux te dire sur le sujet. Bonne soirée !!