Les divisions des plantes

Caieux de glaieuls
Caieux de glaieuls

LES CAÏEUX

Beaucoup de plantes bulbeuses produisent beaucoup au départ des racines, un certain nombre de petits bulbes appelés caïeux qui peuvent servir à multiplier les plantes.

Vous devrez les détacher que lorsque les plantes seront dans leur période de repos c’est à dire lorsque le feuillage sera complètement desséché.


Vous planterez ces petits bulbes à la même époque que les bulbes adultes, mais dans une terre légère qui permettra un bon drainage.

C’est le procédé utilisé pour multiplier les jacinthes, les tulipes, les crocus, etc…

Après quelques années, ces caïeux fleuriront et produiront des plantes de la même façon que les plantes mères.


LES BULBILLES

Certaines variétés de plantes produisent soit à l’aisselle des feuilles, soit à l’extrémité des tiges, de petites excroissances ou bulbilles dont on peut se servir pour multiplier ces plantes.

Vous pourrez planter ces bulbilles lorsqu’elles se détacheront naturellement et la plantation se fera de la même manière que les plantes mères.

Le Dioscorea japonica, certaines variétés d‘Achimènes, l’Oignon rocambole, etc… pourront se multiplier de cette façon.

Certaines fougères produisent sur leurs feuilles des petits bougeons qui, détachés et ensuite plantés, donneront autant de nouvelles plantes à l’identique.


LES TUBERCULES

Certaines variétés de plantes, telles les pommes de terre, les Achimènes, etc… développent une sorte de rameaux sous terrain, véritables masses charnues qui seront munies d’yeux et qui seront capables de se développer et de former autant d’individus semblables.

Comme ce sont des plantes annuelles, c’est lorsque leur végétation sera arrêtée, que vous devrez extraire ces tubercules.

Mais attendez qu’ils soient arrivés complètement à maturité.

Vous pourrez planter ces tubercules en pleine terre sur couche ou en pots que vous placerez dans votre serre ou dans votre véranda suivant s’il s’agit d’une plante frileuse ou non.

Vous pourrez, au besoin, partager ces tubercules en deux voire trois parties en ayant vérifié que chacune soit munie d’un œil, futur bourgeon qui devra constituer la tige aérienne de la plante.

Il ne faudra pas confondre les tubercules avec certaines racines tubériformes, telles que celles des Asphodèles, des Dahlias et des pivoines par exemple.

Si ces dernières étaient partagées, elles ne développeraient pas des bourgeons.


LES ŒILLETONS

On nomme ainsi les bourgeons, souvent munis de racines, qui naissent à l’aisselle des feuilles comme l’Ananas ou sur la partie du collet de la racine comme l’Artichaut.

Lorsque ces œilletons sont assez forts, il faudra que vous les éclatiez, si possible avec une partie du talon.

Et ensuite, vous les planterez.


LES GRIFFES OU LES PATTES

On donne ce nom aux racines de certaines plantes qui sont toutes à tiges annuelles comme par exemple les Renoncules, les Anémones ou les Asperges.

Vous pourrez avant la plantation, multiplier ces plantes en éclatant les racines.

Faites bien attention que chaque partie de racine séparée soit munie d’un ou plusieurs yeux.


LES STOLONS

Certaines plantes, telles que le fraisier et le saxifraga sarmentosa, produisent de longues tiges rampantes, qui à chaque nœud, forment de petits bourgeons qui s’enracinent sur le sol.

Séparés et repiqués sur une autre parcelle de votre jardin, ces stolons reproduiront de nouvelles plantes.


LES TOUFFES

Pour les plantes dont les tiges se réunissent en touffes compactes, vous pourrez facilement les multiplier en les séparant en autant de parties qu’il y a de bourgeons sur les tiges de telle manière que chaque bourgeon soit muni d’un minimum de racines.

L’époque la plus favorable pour ce genre de multiplication varie selon la variété des plantes c’est à dire que pour celles qui fleurissent de bonne heure au printemps, vous les diviserez de suite après la floraison afin que les éclats puissent fleurir l’année suivante.

La plupart du temps, cette opération se pratique de bonne heure à la saison printanière lorsque la sève commence à se mettre en mouvement.

Vous planterez ces éclats sur une parcelle travaillée avec votre grelinette ou tout autre outil qui aère la terre mais qui ne la retourne pas.

Penserez à fumer si besoin.

Cette opération est surtout nécessaire pour certaines plantes comme les phlox decussata, les chrysanthèmes d’Inde, les asters qui forment des touffes dont le centre se dégarnit après quelques années.


Pour les plantes délicates ou celles dont on veut hâter la reprise, vous planterez les éclats dans des pots que vous enterrerez sur couche.

Vous tiendrez le ou les châssis fermés pendant quelques jours et vous faciliterez la reprise par de fréquents bassinages.

Lorsque les plantes commenceront à se développer, vous leur donnerez de l’air jusqu’à ce qu’elles soient assez fortes pour être plantées en pleine terre.

Les aspidistras, les bégonias, quelques orchidées et beaucoup d’autres plantes de serre se multiplieront de la même façon, en choisissant toujours de préférence l’époque où ces plantes auront accompli leur période de repos et seront sur le point d’entrer de nouveau en végétation.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de Au Jardin

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35 réflexions au sujet de “Les divisions des plantes”

  1. Mais que j’apprends plein de choses, je viens de regarder le film, merci Jean-Claude tu nous donnes beaucoup, après YAPLUKA!
    Bonne journée

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    • Salut Corinne !!
      Je t’en pries. c’est normal. Le but c’est de partager et d’échanger un maximum. Pour ce qui est des recettes sur les plantes sauvages c’est quand tu voudras ou plutôt quand tu pourras. Pour cela, il suffira de me les envoyer par mail avec des photos. Je les mettrais en ligne. Je n’aurais plus qu’à te mettre auteure.

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      • Avec joie, je fais des petites plantations pour les recettes de cet été, cela fera l’objet d’articles que je te communiquerai.
        bonne journée Jean-Claude

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