L’amarante

Amarante en fleurs

Connue sous le nom de Queue-de-Renard ou amarante éléphant, elle est à la fois une plante ornementale et une plante potagère dont les jeunes feuilles se consomment de la même manière que les épinards.


PRÉSENTATION

« la branche d’amarante, symbole de la vertu qui ne se flétrit jamais »

St Beuve 

Ses graines contiennent beaucoup de protéines, plus encore que  le blé, le maïs, le riz ou le sorgho.

Elles se consomment grillées, bouillies ou germées.

Les diététiciens conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celles du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.

L’amarante est originaire d’Asie et d’Amérique.

Elle était particulièrement vénérée par les Aztèques, les Incas et les Mayas pour qui elle était une plante sacrée.

Les Espagnols, dès la conquête du Mexique, ayant interdit sa culture, elle a peu à peu disparu du pays.

Il existe une soixantaine d’espèces d’amarantes à port droit, à port retombant, de couleurs variées, vivaces (mais pas très rustiques, elles ne supportent que de faibles gelées) ou annuelles.

Elles feront merveilles en massif, voire en potée ou en corbeille.

Hormis sa fonction potagère, vous pourrez en faire de beaux bouquets aussi bien frais que secs. 


CULTURE

L’amarante aime les expositions ensoleillées abritées des vents violents.

Le sol devra avoir une terre meuble, profonde, riche en humus et humifère (elle ne doit jamais être sèche entre deux arrosages).

Pour garder un peu d’humidité paillez-la.

Elle se sème très clair en avril-mai en rang espacés de 40 centimètres, sous châssis si la saison printanière est fraiche et en pleine terre si les températures atteignent 20° minimum.

Au moment de l’éclaircissage, gardez une distance de 40 centimètres entre deux sujets.

Tuteurez les variétés les plus grandes. Paillez surtout si l’été est sec et très chaud.


RÉCOLTE

Les feuilles se récoltent jeunes et tendres avant la floraison du pied soit 5 semaines environ après le semis.

Les graines, pouvant être selon les variétés de couleurs multiples, devront se récolter à maturité et vous devrez les faire sécher sur une toile.

Ensuite il faudra les battre et les trier avant de les mettre en sachets ou en boites.

Elles s’utilisent comme le millet.

Chaque plant d’amarante fournit en moyenne 12 000 graines. 


AMARANTE ET SANTÉ

Sans gluten, riche en protéine (plus que le soja et de meilleure qualité que le lait de vache), bien que n’étant pas une céréale, la graine de l’amarante s’utilise tel que.

Moulue, on peut l’incorporer à de la farine pour faire du pain.

Elle est riche en vitamines A et B, en acide folique, en vitamine C, en calcium, en fer, en cuivre, en zinc, en magnésium et également en phosphore, ainsi qu’en acide aminé en quantité très équilibrée.

Elle est un espoir pour lutter contre la famine et plusieurs pays africains l’utilisent déjà, d’autant plus qu’elle aide à vaincre le scorbut et la maladie du gros ventre des enfants. 


Amarante en graines
L’amarante, une solution en cas de famine

L’AMARANTE, CAUCHEMAR DE MONSANTO

Un agriculteur américain remarque, en 2004, que certains plants d’amarante résistent au roundup.

Ces amarantes avaient un gène résistant au désherbant.

Depuis, ce phénomène s’est étendu à d’autres états des USA.

Un journaliste du quotidien the Guardian publiait dès 2005 que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles créant une graine résistante aux herbicides.

Analyse confirmée par les experts du CEH (centre for ecology and hydrology) et qui infirmait les déclarations des pro-OGM qui clamaient qu’aucune hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante naturelle n’était possible.

Il ne restait plus aux agriculteurs qu’à arracher les plants d’amarante à la main, or avec son enracinement extrêmement profond, l’opération est quasi impossible à réaliser sur des grandes étendues.

Complètement débordés, les agriculteurs ont dû renoncer à exploiter ces champs.

A ce jour plus de 5000 ha ont été abandonnés, et 50 000 autres sont en voie de l’être.

Du coup, de plus en plus de cultivateurs américains renoncent aux OGM.

N’étant plus demandées, les graines OGM ont disparu des catalogues alors qu’il y a quelques années à peine, elles représentaient 80% du catalogue Monsanto.

Enfin, les agriculteurs semblent vouloir revenir vers la culture traditionnelle.

Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé » : « L’amarante neutralise le prédateur, et s’installe dans des lieux où elle pourra nourrir l’humanité en cas de famine.

Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n’a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc elle n’aura jamais besoin de produits chimiques ».

Cette plante ancestrale est en train de réussir là où tous les écologistes anti-OGM ont échoué ! Belle moralité !!


PARASITES & MALADIES

L’amarante rencontre quelques pucerons. Ce sont eux qui transmettent les maladies cryptogamiques.

Quelques araignées rouges peuvent éventuellement l’envahir.

Mais dans l’ensemble elle sera très résistante aux parasites et aux maladies.

En fait, il vous suffira d’avoir un tout petit peu de vigilance.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube permaculture agroécologie etc…


Merci à Brigitte (Pestoune) pour son aide à la création de certains sujets.
Merci à Séverine (Sevylivres) pour les corrections de tous les sujets.

Une petite visite sur leur site serait la bienvenue. 
Merci pour elles. 


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1 réflexion au sujet de « L’amarante »

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