Comme chaque semaine, voici un autre article que je tiens à vous faire partager de notre regrettée Cathy afin de faire vivre ses écrits en son souvenir.
Plante des hommes des cavernes, préconisée par Dioscoride et Pline l’ancien, cette herbacée qui dresse ses longues tiges le long des fossés, à la lisière des bois, dans les mares et tous les lieux humides, est connue de nos jours pour ses actions cicatrisantes et réparatrices des plaies MAIS les scientifiques se sont penchés sur sa composition ET il en est ressorti qu’elle contient des alcaloïdes pouvant causer par voie orale des troubles hépatiques graves.
Si pendant près de 2000 ans, la consoude n’a tué personne, n’a engendré aucune pathologie hépatique dégénérative, on peut se poser des questions sur la résistance de l’homme moderne, mais appliquons le principe de précaution et voyons quelles sont les activités intéressantes et non toxiques de cette grande plante vivace.
PARTIES A UTILISER
Toute la plante, mais surtout la racine
PÉRIODES DE RÉCOLTE
Pour les parties aériennes supérieures au printemps et en été, dès la floraison, pour les parties racinaires à l’automne, pour les feuilles toute l’année.
CONSTITUANTS
Alcaloïdes (pyrrolizidine, allantoïne), tanins, mucilage, acides phénols, terpénoïdes
Propriétés thérapeutiques répertoriées dans la littérature sans prise en compte de la teneur en alcaloïdes : éliminer les catarrhes des bronches, calmer les douleurs, guérir les ulcères de l’estomac et du duodénum, guérir les hémorroïdes, les hernies, les lésions du foie.
En résumé, la consoude a été pendant longtemps considérée comme le remède souverain de nombreuses atteintes internes ou externes du corps humain.
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Je pense à toi Cathy.
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